Les Kurdes «n’ont pas d’autres amis que les montagnes», ce qui exclut d’emblée Israël
Elijah Magnier- Quand les Kurdes vont-ils prendre conscience et se tourner vers leurs gouvernements hôtes respectifs pour consolider leurs relations et s’intégrer pleinement dans les différents pays o
Tout au long de l’histoire moderne, bien des États ont utilisé les Kurdes (qui partagent la même langue et poursuivent leurs relations transfrontalières avec d’autres tribus kurdes en Iran, en Irak, en Syrie et en Turquie) comme arme contre différents pays du Moyen-Orient. C’est d’ailleurs toujours le cas, notamment depuis l’invasion de l’Irak par les USA et leur occupation du nord-est de la Syrie, où sont basées les Unités de protection du peuple (YPG), le groupe dominant des Kurdes syriens, qui forment en fait la branche syrienne du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), que les USA et l’UE considèrent comme un groupe terroriste. Mais les Kurdes d’Irak, de Syrie, d’Iran et de Turquie ne constituent pas des groupes homogènes et leur sort et leur loyauté varient.
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